Accueil Et si la richesse n'était pas synonyme de plus ? La monnaie des économies de CO2

Et si la richesse n'était pas synonyme de plus ? La monnaie des économies de CO2

par Gabriel Plassat

Le crédit Mutuel Arkéa via la société 450 lance le compte épargne CO2 pour les particuliers. 450 est une jeune entreprise innovante immatriculée au RCS de Brest qui a inventé le produit nommé « Compte épargne CO2® ». La vision et la volonté de 450 est d'encourager et d'inciter positivement les citoyens à réduire leurs émissions de CO2 en récompensant les baisses d'émissions. 450 a reçu l'agrément de l'Etat pour distribuer ses « kgs de CO2 Kyoto » aux entreprises et aux ménages qui réduisent leurs émissions. 450 a choisi de s'appuyer sur le Protocole de Kyoto, actuellement en cours de renégociation, car il est un instrument juridique international puissant qui permet d'agir concrètement contre le changement climatique dès aujourd'hui.

Les offres des partenaires pour utiliser le CO2 évité sont déjà . Bref le dispositif est opérationnel, simple. Il met en oeuvre un mécanisme inédit : l'évitement permet la croissance, réduire sa consommation faire croître ses richesses, la richesse n'est plus synonyme de plus mais de moins. La croissance n'est donc plus mais moins

Cette monnaie a déjà été abordée plusieurs fois sur ce blog : 

Cette technique de gestion des flux d'énergie économisée n'est pas un détail. Il va y avoir une explosion de ce type de monnaie, mais ce ne sera pas un problème, le numérique sait gérer la multitude. Ces monnaies vont venir compléter les plateformes de partage de ressources (autopartage, covoiturage plus particulièrement le covoiturage quotidien) pair à pair. Probablement cette synergie va mettre quelques temps à se constituer. Mais une fois enclenchée, ce couplage (solutions P2P de partage + calcul des économies d'énergies + monnaies) permettra de capter la multitude des micro-économies d'énergies des particuliers pour leur donner du sens et les amplifier.

Enfin, des acteurs économiques vont en faire un métier, un modèle d'affaires. Devenir une industrie de déploiements de solutions efficientes, et de collecte des économies d'énergies, est une filière d'avenir. Et si l’opérateur de transports collectifs devenait un simplificateur de problèmes complexes, un acteur clé pour déployer l’intelligence collective et maximiser l’usage des biens collectifs (matière, qualité de l’air, infrastructure, énergie), un développeur d’expériences pour les voyageurs. (lire la MétaNote N°15)

 

 

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