Aujourd'hui à 2 euros, et demain ? et si le prix à la pompe avait une limite ? Oui, sans doute. Nous ne savons pas où et quand mais cela n'est pas tenable pour tous. Les vols de carburant suivent inexorablement le prix à la pompe (voir cet article du Monde). Il y a donc une limite sur le prix du liquide car ce dernier intégre d'autres coûts. Ces autres coûts (taxes) sont nécessaires pour intégrer les coûts externes, mais ils rendent le prix du liquide bientôt problématique. Il sera donc nécessaire de taxer la mobilité carbonée autrement, ailleurs, non pas pour faire baisser son coût, mais pour réduire le prix du liquide. Et une fois de plus, cela passera par des approches systémiques, complexes, et des solutions dématérialisées, numériques…
Nous avons les outils technologiques pour tracer la mobilité physique, déterminer le mode, estimer les émissions carbones associées (voir cette technologie CO2GO par exemple). Une partie des taxes peut donc être transférer sur des solutions dématérialisées. Cela est également imaginé en Hollande avec un roadpricing généralisé. Bien sûr, cela pose d'autres questions, d'autres problèmes à résoudre: protection des données privées, traçage, liberté … (voir un ancien article sur ce sujet : Et si le prix du carburant avait une limite ?)