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L’apport des TIC dans les transports, vers le citoyen, mais également vers l’autorité

par Gabriel Plassat

L’apport des Technologies de l’Information (TIC) vers l’usager n’est plus à démontrer, les ventes de GPS, premier pas vers l’Assistant Personnel de Mobilité (APM) sont là pour le prouver. Nous aurons de plus en plus de données à forte valeur ajoutée pour mieux et moins nous déplacer. Mais les TIC pourront mettre à disposition de plusieurs acteurs publics de nouvelles données, de nouveaux savoirs, donc de nouveaux outils de maîtrise et de pilotage.

Dans un article publié dans Mobilettre, Emile Quinet indique également que les TIC permettront de repenser la fiscalité des transports.

« Dans les transports comme ailleurs, les NTIC sont et vont continuer à être la source de changements fondamentaux, même de révolutions. Cela passera à la fois par des innovations techniques que les usagers percevront à peine, comme c’est déjà le cas pour l’automobile, qui est maintenant bourrée d’électronique alors que son aspect extérieur pour l’utilisateur n’a pas fondamentalement changé, ou pour les transports ferrés urbains et interurbains. Mais cela va aussi se traduire par des modifications fondamentales dans l’interface entre le système de transports et les usagers. Les progrès de l’information vont transformer progressivement nos manières de se déplacer et nos rapports avec les opérateurs. On pourra mieux programmer ses déplacements en termes d’horaires et de combinaisons de modes. On disposera de beaucoup plus d’information, et tout cela va par exemple profondément modifier les pointes de trafic et leur gestion. Mais ces progrès vont permettre de transformer les moyens de taxer les transports, de les faire payer. Et même si la puissance publique est parfois lente à évoluer, elle finira bien par avoir envie de profiter de ces possibilités, et de s’affranchir des contraintes actuelles qui limitent considérablement les possibilités en ce domaine. On voit d’ailleurs déjà les transformations en ce sens, avec la différenciation des tarifs et des modalités de paiement dans les transports publics urbains. »

Cet aspect de l’évolution nécessaire de l’autorité organisatrice des transports, devenue organisatrice des mobilités, facilitée par les TIC, a déjà été détaillée dans des précédentes notes (voir ICI et LA). Le schéma suivant propose quelques pistes d’utilisation des données produites à plusieurs niveaux, pour changer les usages des différents acteurs. En effet, ces données vont générer de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances sur nos modes de transports, nos usages, et nous devons dès à présent en maximiser l’usage.

Le cube central représente les bases de données. Les flux de données/services sont dirigés vers plusieurs acteurs: citoyen, famille, entreprise, autorité organisatrice locale, pouvoirs publics centraux.

De nombreux acteurs privés et publics devront s’associer pour développer des outils de pilotage des mobilité, de management de la mobilité. Ayant appris à connaître les citoyens les plus faibles financièrement, les plus dépendants de l’automobile sans autre solution, la fiscalité pourra se s’ajuster sur l’autosoliste ayant choisi ce mode.

 

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1 commentaire

sewa mobil 9 mars 2011 - 15 h 48 min

Nice article, merci pour l’information.

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