Gordon Brown a déclaré : « Je pense que nous sommes à l'aube d'une révolution qui peut transformer les services publics et le secteur public. Je parle plus précisément de la manière dont le gouvernement peut changer afin de répondre aux besoins de son époque. Nous sommes déterminés à être, je pense, le premier gouvernement au monde à libérer l'information publique de manière à la rendre beaucoup plus accessible au grand public. »
Cette annonce est un premier pas important fruit d'un intense lobbying de la part de "Free Our Data", une campagne pour l'accès libre et gratuit aux données portant sur le Royaume-Unis et ses citoyens, mais aussi de Tim Berners-Lee (un des fondateurs de web) et Nigel Shaldot à propos du bénéfice des données libres.
Ces derniers ont peut être eu le derniers mots car :
L'information est la principale matière première d'une nouvelle société numérique, ouvrant sur des solutions permettant d'affronter ce nouveau challenge. Et le gouvernement doit jouer son rôle en fixant un cadre à de nouvelles approches de l'exploitation des données, et comme ils disent, mixer (mashing) des données provenant de différentes sources afin de fournir de nouveaux services améliorants notre quotidien. En particulier, nous voulons que les informations du gouvernement soient accessibles et utilisable par le plus grand nombre.
C'est pourquoi le Premier Ministre a demandé à Tim Berners-Lee de le conseiller sur le meilleur moyen pour le gouvernement d'exploiter Internet afin de rendre public aussi largement que possible des données gouvernementales. Nous soutenons Sir Tim dans un nouveau projet d'envergure, visant à mettre en place un point d'accès unique aux données publiques du gouvernement et d'étendre cet accès aux données du secteur public en général. Nous voulons que le projet de "Rendre Public des Données Publiques" permette aux entreprises et autres structures britanniques d'être à l'avant garde du Web sémantique, et serve de plate-forme au développement de nouvelles technologies et de nouveaux services.
Nous l’avons déjà abordé dans des précédents articles (voir ici et là), les questions de la disponibilité des données liées à la mobilité, aux modes de transports sont centrales. Ceci est également largement ressorti du séminaire organisé par l’ADEME.
C’est pour doper l’économie britannique, l’innovation privée, que le gouvernement vient d’annoncer qu’il allait « libéraliser » (au sens de rendre libre) des données qui n’ont de valeurs économiques et sociales que quand elles sont partagées, donc publiques !