Faisant suite au précédent rapport général sur le changement nécessaire en matière d'usage de l'automobile, le CAS produit un second rapport focalisé sur les déplacements dans les territoires ruraux et péri-urbains.
Vingt millions de voitures circulent chaque jour dans les territoires périurbains et ruraux et émettent environ 40 millions de tonnes de CO2 (soit 8 % des émissions totales de gaz à effet de serre de la France, tous secteurs confondus). Dans ces espaces, le modèle de mobilité repose principalement sur le « tout automobile » et conduit à une mise à l’écart des populations notamment aux revenus modestes, qui ne pourra que s’accentuer dans le futur avec une croissance attendue du prix des carburants.
Il devient dès lors, indispensable d’adopter de nouveaux modes de vie et de développer des services de mobilité alternatifs à la voiture personnelle.
Aujourd’hui différents leviers d’action permettent de limiter la dépendance à la voiture individuelle (les systèmes d’information, la coordination des modes et services de transport, l’utilisation partagée des véhicules, l’organisation des activités de proximité et des services à la personne…).
Si les initiatives locales dans ces domaines sont foisonnantes, leur portée reste marginale. Comment, passer de ces initiatives isolées à un changement significatif d’échelle ?
Suite aux travaux, auxquels l’ADEME a participé, menés par le Centre d’analyse stratégique pendant plus d’un an, sous la présidence d’Olivier Paul-Dubois-Taine, le rapport, présenté le 7 février, propose des pistes et modalités d’actions conciliant l’environnement et la mobilité pour tous et tenant compte du prix de l’énergie. Les recommandations présentées sont réalisables moyennant une dépense publique modeste et un effort important d’information et de concertation avec les habitants.
Rapport et note de synthèse disponibles le 7 février 2012 sur www.strategie.gouv.fr (Rubrique publications / notes d’analyse / rapports): voir ICI.