Le rapport du Centre d'Analyse Stratégique (CAS) est disponible (voir ci dessous le résumé et le rapport). L'ADEME a été impliquée dès le départ à ce groupe de travail qui vise à proposer des mesures de politiques publiques pour se préparer aux changements à venir. Les principales mesures sont :
- Organiser le dialogue entre les constructeurs, les collectivités,
- Donner aux autorités organisatrices les compétences nécessaires pour favoriser le développement de nouvelles mobilités,
- Repenser le partage de la voirie, au profit du vélo, de véhicules peu encombrants, des TC et nouvelles mobilités,
- Faciliter l'arrivée de nouveaux opérateurs et services de mobilité par la mise à disposition locale d'espaces publics et par l'adaptation de réglementations nationales
- Faciliter le développement des TIC adaptés aux nouvelles mobilités
5 pistes possibles d'organisation sont également proposées :
- Et si le vélo devenait le mode de déplacement majoritaire ?
- Et si les “deux-roues motorisés”, tricycles et quadricycles étaient totalement intégrés dans l’organisation de la ville ?
- Et si l’on oubliait la voiture classique pour des “véhicules urbains légers” (2 à 4 places), à encombrement réduit ?
- Et si la mobilité numérique accompagnait la mobilité physique ?
- Et si la mobilité de demain résultait de ces cinq pistes ?
Longtemps symbole de liberté et de réussite sociale, l’automobile semble, en quelques années, avoir déserté l’imaginaire des jeunes générations – au point même que sa possession ne constituerait plus une priorité et correspondrait désormais à une notion de plaisir perdu. Ainsi à Tokyo, seuls 25 % des 20/30 ans déclaraient vouloir posséder une voiture en 2007, alors qu’ils étaient encore 50 % en 2000 ! En 2009, 79 % des Européens et 62 % des Français considéraient que la possession d’une voiture était devenue une contrainte.
Confrontés à de multiples enjeux (changement climatique, renchérissement des prix de l’énergie, équité sociale, etc.), nous devons repenser la place de l’automobile dans notre société. Il s’agit d’inventer de nouvelles formes de mobilité et de retrouver les dimensions de liberté et de plaisir qui doivent être associées à nos déplacements. Au-delà du nécessaire développement des transports collectifs, il nous faut désormais promouvoir les petits véhicules légers (à deux, trois ou quatre roues), les véhicules électriques ou hybrides rechargeables, dont la part ne devrait cependant pas dépasser 10 % à 15 % des ventes à l’horizon 2020, l’automobile partagée, la redécouverte du vélo (avec assistance électrique si besoin), l’information en temps réel de l’usager.
Le résumé :
Le rapport complet :
1 commentaire
L’automobile a longtemps ete signe ostentatoire du niveau social de son proprietaire. Avec la crise economique, les problemes climatiques, etc… on arrive petit a petit a changer cette facon de voir pour faire de l’automobile un moyen de transport pratique tout en cherchant a le rendre plus economique, avec par ecemple le co-voiturage !