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La dé-possession automobile devient un business

par Gabriel Plassat

Le numérique tisse des liens privilégiés avec les usagers des transports, les citoyens, les automobilistes. D'après le rapport Gafanomics, Facebook a mis 10 ans pour capter 16% de notre temps. La palette de services de mobilité s'améliore tous les jours, soit par de nouveaux services, soit par des améliorations, abaissant les barrières à l'expérimentation. Il devient chaque jour plus facile d'essayer. Ce point est essentiel dans la conduite du changement : pas de friction pour essayer, pour revenir en arrière, puis y revenir (lire l'article Changer. Enfin).

Plusieurs facteurs se combinent :

  • au quotidien, l'expérience de mobilité en voiture ou en TC reste mauvaise,
  • la multitude de niche, de solution de mobilité alternative se développe,
  • les territoires y voient là une opportunité pour palier aux difficultés économiques des transports collectifs,
  • des aggrégateurs se préparent à rassembler et organiser cette multitude. Il s'agit de devenir la première plateforme d'accès, l'application centrale, capter le premier clic. Ceci conduit Google Now à nouer des partenariats avec des applications tierces. La promesse est claire, Google Now vous poussera la bonne info contextualisée, personnalisée au bon moment.

Maintenant des acteurs organisés, puissants et déterminés ont intérêt à changer les pratiques de mobilités. En étant connectés, reliés aux utilisateurs (bien mieux que les acteurs historiques), ils acquièrent de nouvelles connaissances à la fois sur les pratiques de mobilités mais également sur les processus de changement de pratiques. Ils nouent de nouveaux partenariats avec les territoires à la fois au niveau des connaissances (comme Waze à Rio), mais également dans la mise en oeuvre de solutions de mobilité à bas coûts.

La voiture utilisée en commun devient progressivement le transport collectif des villes sous tension. Et en même temps, la dé-possession automobile devient un business.

Ce rapport Innovative Transportation Index dresse un bilan dans 70 villes aux USA sur l'offre existante en matière d'alternative à la voiture possédée.

Dontneedtoownacar

Extrait : "Residents in 19 cities have access to eight or more of these services, which include online ridesourcing, carsharing, ridesharing, taxi hailing, static and real-time transit information, multi-modal applications, and virtual transit ticketing.

“None of these options even existed a few years ago, and this trend is just beginning,” said Phineas Baxandall, transportation program director at U.S. PIRG, which produced the report with the Frontier Group. “Technology has given people new convenient ways to get around more freely without having to own a car.”

Austin (TX), San Francisco (CA), and Washington (DC) were at the top of the list, with access to at least 10 of the 11 reviewed services. Other cities in the top tier of “abundant choices” included Boston (MA), Los Angeles (CA), New York City, and Portland (OR).

“I’m so proud that the car capital of the world is evolving into a tech-transportation capital,” said Los Angeles Mayor Eric Garcetti in a statement. “LA’s transportation options have grown at a break-neck speed, on pace with our tech industry, to the benefit of our environment and our economy.”

Plusieurs indicateurs sont mis en oeuvre, à la fois du coté de l'offre, mais aussi sous forme de walkscore-transitscore-bikescore.

Walkscore

Le rapport est accessible directement :

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