Pour Alex Steffen, "nous substituons dans nos vies l'accès aux choses que nous voulons. Nous sortons et nous sautons en voiture et nous allons d'un endroit à un autre. Et en gros nous utilisons la mobilité pour avoir l'accès dont nous avons besoin. Mais quand nous vivons dans une communauté plus dense, soudain, ce que nous voyons, bien sûr, c'est que ce dont on a besoin n'est pas loin. Et puisque le trajet le plus durable est celui qu'en premier lieu vous ne ferez jamais, tout de suite, nos vies deviennent plus durables. Et il est possible, bien sûr, d'augmenter la densité des communautés environnantes.
Nous nous rendons compte de plus en plus que nous n'avons même pas besoin de densifier une ville entière. Ce qu'il nous faut plutôt c'est une densité moyenne qui s'élève à un niveau où nous ne conduisons pas autant etc. Et on peut le faire en augmentant la densité dans des endroits très spécifiques. Et vous pouvez voir ça comme des piquets de tente qui en fait relèvent la densité de la ville entière.
Et nous découvrons en faisant ça, que nous pouvons en fait, avoir quelques endroits qui sont vraiment hyper-denses à l'intérieur d'un tissu plus large d'endroits qui sont peut-être un peu plus confortables et parviennent aux mêmes résultats. Et nous pouvons nous apercevoir qu'il y a des endroits très, très denses et qui pourtant gardent leurs voitures, mais la réalité est que globalement, ce que nous voyons quand nous réunissons beaucoup de gens dans les bonnes conditions c'est un effet de seuil, où les gens conduisent moins, et de plus en plus de gens, s'ils sont entourés d'endroits où ils se sentent bien, abandonnent totalement leurs voitures."