Intel labs annonce récemment la faisabilité d'intégrer dans un téléphone portable des capteurs permettant de mesurer les polluants suivants : CO, NOx et ozone. Aujourd'hui inclus dans le boitier présenté ci dessous, ceci est vraissemblable dans quelques années, la miniaturisation étant la marque de fabrique de cette industrie.
Quelles conséquences ? Encore une fois, ceci permettra de fournir de l'information aux citoyens pour connaître et agir.
Coupler au GPS, des cartes pourront être réalisées indépendemment de toute autorité. Aux caméras de surveillance, le téléphone intégrant appareil photo / caméra / capteurs dont qualité de l'air répondra et deviendra un puissant outil de "sousveillance" (sujet détaillé ici). Les citoyens deviendront acteurs du contrôle de leur environnement. Rappelons qu'un premier cas de jurisprudence (voir ici) en Allemagne a permis à un particulier de contraindre la municipalité d'engager des actions pour améliorer la qualité de l'air dans sa ville.
En suivant la voie ouverte par la montre verte, les liens trafic/qualité de l'air, voire trafic/qualité de l'air/santé publique pourront être établis directement par du peer-to-peer. Des plans d'actions seront demandés aux pouvoirs publics pour améliorer la qualité de l'air, et le bruit, dans les squares d'enfants, les lieux d'habitations, …
La ville de San Francisco a également décidé d'utiliser cette technologie pour suivre la qualité de l'air sur ces véhicules. La ville devient un living labs, les données étant générées par les citoyens pour les citoyens. Ces informations seront également utilisées par la méta-autorité pour arbitrer les mobilités (voir également ici).
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