Pour plus de sécurité, la tendance s'oriente plutôt vers plus de technologies pour mieux contrôler la dynamique, pour prévoir les incidents, pour agir plus vite, plus tôt que le conducteur. La vidéo issue d'un projet européen présente les avancées en la matière pour aller vers des Thinking cars.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=RrcpyNHdpIw&hl=fr_FR&fs=1&]
Mais quand environ un tiers des accidents de la route mortels est dû à l'alcool, il est fort probable qu'après avoir réaliser des thinking cars cette proportion augmente, et donc il ne sera plus acceptable de pouvoir conduire sous l'emprise de drogues. Volvo cars commercialise déjà un Alcoguard (voir ici et là) sur certains modèles :
Helps the driver make the right decisions
Alcoguard should be seen as a supporting system. It is always up to the driver to make decisions based on up-to-date information from Alcoguard. For emergency situations or if the hand-held unit is lost, there is a bypass function that can be activated. There are two alternatives for activating this function:
1. bypass is possible an unlimited number of times, or
2. bypass is only possible once.
Changes to these settings must be carried out by a Volvo workshop. There the system can also be reset if the bypass function has been activated. Every time this is done, the information is logged in the car and only the owner has access to this information.
Sur les autocars, il est prévu de le rendre obligatoire pour le transport d'enfant en 2010 puis tous les autocars en 2015 (voir ici). Les progrès permettront de contrôler la prise d'autres drogues, voire l'état de santé ou de fatigue. Les informations recueillies par ces capteurs, actuellement confidentielles et propriétaires de l'utilisateur, seront rendues progressivement accessibles aux compagnies d'assurance, d'abord pour permettre des baisses de tarifs, comme les boitiers "Pay as You Drive" puis de façon général.
Dans les nouveaux modes d'utilisation comme le covoiturage, le taxi collectif ou encore la conduite de cybercar semi-automatisé, ces questions prendront encore plus de poids. Comment garantir que le conducteur non professionnel d'un véhicule collectif est en pleine mesure de conduire ? Que je suis finalement en sécurité ? Il est probable que ce sujet devienne même la condition de réussite ou d'échec d'un autre usage de la voiture, qui devenant partagée impose une confiance ou une surveillance.
La demande, légitime, de sécurité sur les routes impliquera de plus en plus de technologies, de partage de données, et également d'intrusions. Mais, sur le sujet de la sécurité, il nous faut également considéré le formidable potentiel de gain apporté par les transports collectifs, les modes actifs associés à un partage raisonné des voiries