Un exemple, offert par Google labs, montre l'évolution des émissions de CO2, consommations d'énergies en fonction de l'évolution du PIB dans le monde (4 dimensions avec des données mondiales, le tout réalisé en quelques minutes).
Le projet est d'envergure : il recense sous forme d'infographies dynamiques et interactives un panel de données mondiales classées par thèmes. Déjà amorcée l'an dernier avec la possibilité de trouver dans les résultats de recherche de son moteur certaines statistiques – essentiellement américaines – la création de cette base d'informations géante s'est étoffée récemment avec l'accès aux données de la Banque mondiale.
Aujourd'hui, Google se targue de recevoir de plus en plus de contributions d'agences ou d'ONG soucieuses selon elle d'ouvrir leurs données au public. Voilà pour la partie dédiée à la récolte de données, reste à mettre en forme cette somme d'informations. La réponse de Google : Trendalyzer. Rachetée en mars 2006, la société d'édition se base sur un produit unique. Sa technologie, basée sur du Flash, permet de visualiser les données d'une base sous forme de graphiques. Le bon vieux graphique de toute suite Office, en clair, mais animé et interactif.
Le principal intérêt pour le grand public, c'est évidemment le nombre de sources auxquelles Google a accès, de la Banque mondiale à l'OCDE, en passant par Eurostat et autres laboratoires à statistiques. Sources crédibles et indiquées systématiquement en bas de page, qui conviendront particulièrement aux accrocs à la statistique : étudiants, enseignants, chercheurs, journalistes… Le principal intérêt pour Google, c'est évidemment de renforcer sa présence dans le secteur stratégique des données en ligne, service monétisable par excellence puisque c'est l'internaute qui déclare lui-même ses centres d'intérêt en fonction des données qu'il choisit d'afficher.
Quand l'accès aux données publiques liées aux transports et la mobilité sera rendu possible …