{"id":7,"date":"2015-04-05T18:50:25","date_gmt":"2015-04-05T18:50:25","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=7"},"modified":"2017-05-05T15:37:17","modified_gmt":"2017-05-05T15:37:17","slug":"dans-cet-echange-entre-bill-gates-et-elon-musk-ce-dernier-evoque-une-piste-pour-amener-des-vehicules-sans-conducteur-sur","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2015\/04\/dans-cet-echange-entre-bill-gates-et-elon-musk-ce-dernier-evoque-une-piste-pour-amener-des-vehicules-sans-conducteur-sur.html","title":{"rendered":"Elon Musk veut acc\u00e9l\u00e9rer le temps pour ses cybercars"},"content":{"rendered":"\n

La voiture autonome, la Chim\u00e8re (lire la M\u00e9taNote N\u00b020<\/strong><\/a>), incarne la finalit\u00e9 de la transition num\u00e9rique dans le domaine automobile. En supprimant le lien entre l'homme et la machine, la chim\u00e8re n'est plus une voiture, sauf pour quelques constructeurs Premium, mais \u00e0 la fois, un taxi, un bus, une voiture partag\u00e9e. Le mot "voiture" devant autonome verrouille nos imaginaires<\/strong><\/a>. Pour les acteurs de la fili\u00e8re, la chim\u00e8re ne sera pas l\u00e0 avant plusieurs dizaines d'ann\u00e9es et de nombreux verrous r\u00e9glementaires existent (lire cet article<\/strong><\/a>). Nous en sommes \u00e0 la phase 2 sur 5 des phases du d\u00e9ni<\/strong><\/a> r\u00e9cemment d\u00e9crits par Nicolas Colin :<\/p>\n

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Dans un \u00e9change entre Bill Gates et Elon Musk (vid\u00e9o ci dessous), ce dernier \u00e9voque une piste pour amener des v\u00e9hicules sans conducteur sur les routes (allez \u00e0 48min56s). Les verrous ne sont pas techniques, et 5 ans s\u00e9parent Tesla d'une version techniquement valid\u00e9e. Par contre, les autorisations r\u00e9glementaires vont n\u00e9cessiter plus de temps et Elon Musk propose d\u00e8s maintenant d'\u00e9quiper les voitures qui circulent d'intelligence artificielle.<\/p>\n

Son objectif est simple, acc\u00e9l\u00e9rer le temps…<\/strong><\/p>\n

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I.A. embarqu\u00e9e<\/strong><\/p>\n

Un logiciel reli\u00e9 aux capteurs et donn\u00e9es du v\u00e9hicule va en permanence comparer le r\u00e9el, c'est \u00e0 dire le comportement du v\u00e9hicule obtenu \u00e0 partir des d\u00e9cisions du conducteur, et le simul\u00e9 (on peut ici parler de virtuel). Le simul\u00e9 correspond \u00e0 ce qu'aurait fait un cybercar dans les m\u00eames conditions. Des logiciels embarqu\u00e9s calculent en temps r\u00e9el le comportement du v\u00e9hicule dans les m\u00eames conditions en int\u00e9grant non pas les d\u00e9cisions du conducteur mais les d\u00e9cisions algorithmiques qui auraient \u00e9t\u00e9 prises (par le futur cybercar). En analysant les \u00e9carts entre le r\u00e9el et le simul\u00e9, il devient possible de quantifier et qualifier. Multiplier \u00e7a par plusieurs milliers ou millions de v\u00e9hicules pendant plusieurs jours, mois, ann\u00e9es et vous obtenez une estimation puissante et robuste des risques et b\u00e9n\u00e9fices. Ces validations simul\u00e9es<\/em> des risques seront essentielles dans les processus de d\u00e9cision. <\/p>\n