{"id":654,"date":"2010-07-06T17:59:42","date_gmt":"2010-07-06T17:59:42","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=654"},"modified":"2010-07-06T17:59:42","modified_gmt":"2010-07-06T17:59:42","slug":"twitter-facebook-des-plates-formes-ou-des-gouvernements","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2010\/07\/twitter-facebook-des-plates-formes-ou-des-gouvernements.html","title":{"rendered":"Twitter, Facebook, des plates formes ou des gouvernements ?"},"content":{"rendered":"

Ces outils modernes sont \u00e0 l'\u00e9vidence de puissants modes de communication, de r\u00e9seaux, pour \u00e9changer des informations, et le faire savoir. Mais un article d'InternetActu<\/a><\/strong> (issu du blog<\/a><\/strong> de Brad Burhnam) nous \u00e9claire \u00e9galement sur leur capacit\u00e9 \u00e0 g\u00e9n\u00e9rer de la gouvernance.<\/p>\n

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\u201cLa valeur de Twitter n\u2019est pas dans le logiciel qui s\u2019ex\u00e9cute sur leurs serveurs, il est dans le contenu que 180 millions de personnes partagent. C\u2019est la m\u00eame chose avec Facebook. Certains diront qu\u2019Apple fait beaucoup, mais l\u2019exp\u00e9rience de l\u2019iPhone a beaucoup \u00e0 voir avec les 200 000 applications cr\u00e9\u00e9es pour s\u2019ex\u00e9cuter sur le p\u00e9riph\u00e9rique.<\/em><\/p>\n

Beaucoup de gens ont commenc\u00e9 \u00e0 utiliser le terme \u00e9cosyst\u00e8me pour d\u00e9crire ces grandes plates-formes. Un terme qui capte leur valeur d\u00e9centralis\u00e9e, leur caract\u00e8re \u00e9mergent\u2026 sauf que les \u00e9cosyst\u00e8mes n\u2019ont pas de point de contr\u00f4le central.\u201d Or Apple, Facebook ou Twitter, pour garder ces trois exemples, r\u00e8gnent en ma\u00eetre sur leurs environnements. \u201cCela n\u2019arrive pas dans un \u00e9cosyst\u00e8me. La bonne analogie serait plut\u00f4t un gouvernement.<\/em><\/p>\n

\u201cFacebook est un gouvernement. Les utilisateurs de Facebook sont des citoyens, et les d\u00e9veloppeurs d\u2019applications Facebook sont les entreprises priv\u00e9es qui alimentent une grande partie de l\u2019\u00e9conomie. Apple, Twitter, Myspace, Craigslist, Foursquare, Tumblr et tout autre r\u00e9seau important d\u2019utilisateurs engag\u00e9s (y compris certains services de Google) jouent un r\u00f4le similaire. (\u2026)<\/p>\n

\u201cUne fois que vous commencez \u00e0 penser \u00e0 ces plates-formes web comme des gouvernements, la question logique est de savoir quel genre de gouvernement sont-elles ? Une chose est s\u00fbre \u2013 aucune de ces plates-formes n\u2019est une d\u00e9mocratie. Elles sont contr\u00f4l\u00e9es par des oligarchies de fondateurs, d\u2019investisseurs ou d\u2019actionnaires. Ce n\u2019est peut-\u00eatre pas un mal : tant que les citoyens (utilisateurs) peuvent se d\u00e9placer librement d\u2019un gouvernement \u00e0 un autre, avec un co\u00fbt de commutation \u00e0 peu pr\u00e8s nul (\u2026). Mais cela met une prime particuli\u00e8re sur les politiques d\u2019\u00e9migration et les droits de propri\u00e9t\u00e9. Suis-je propri\u00e9taire de mes propres donn\u00e9es ? Puis-je les exporter librement ?\u201d.<\/p>\n<\/blockquote>\n

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Cette ambivalence s'illustre dans deux exemples ci dessus d'utilisations dans des applications li\u00e9es aux transports : un compte twitter<\/a><\/strong> pour une ligne de car entre Nice et Sophia et une page Facebook<\/a><\/strong> pour une ligne de car entre Lyon et Bougoin Jallieu. <\/p>\n

\"Transis\u00e8re\"<\/a>
\"Nicesophia\"<\/a> <\/p>\n

Les usagers \u00e9changent alors informations temps r\u00e9el, retards, nouveau trajets ou avis, et peu \u00e0 peu selon les contenus en terme de qualit\u00e9 et quantit\u00e9, se structurent pour cr\u00e9er un mode de gouvernance 2.0. L'autorit\u00e9 organisatrice et l'exploitant devront alors tenir compte de ce "nouvel" acteur aux caract\u00e9ristiques non n\u00e9gligeables : <\/p>\n