Ce dernier \u00ab Barom\u00e8tre de l'opinion des Fran\u00e7ais sur la mobilit\u00e9 durable \u00bb command\u00e9 au CSA par la SNCF, Mobivia Groupe (ex.Norauto) et les Ateliers de la Terre, sera pr\u00e9sent\u00e9 jeudi \u00e0 Evian o\u00f9 le think tank du d\u00e9veloppement durable organise son \u00e9dition annuelle du 17 au 19 novembre.<\/p>\n
Dominique Pialot (La Tribune) pr\u00e9sente dans un article<\/a><\/strong> les principaux r\u00e9sultats, qui rejoignent les tendances et visions d\u00e9taill\u00e9es dans ce blog : transfert vers des solutions multimodales, partag\u00e9es, moins de propri\u00e9t\u00e9, plus de services, si et seulement si ces solutions sont au moins aussi performantes, simples, \u00e9conomiques que l'automobile poss\u00e9d\u00e9e (voir ici <\/a><\/strong>les m\u00e9tanotes sur ces sujets). <\/p>\n <\/p>\n "Et s'ils ne sont qu'un tiers \u00e0 se dire pr\u00eats \u00e0 tenter l'aventure sans voiture, c'est qu'ils sont d\u00e9munis devant le manque de solutions alternatives, cit\u00e9 comme le frein principal par 67 % d'entre eux. Ils attendent donc un d\u00e9veloppement de nouveaux services (73 %) et une meilleure compl\u00e9mentarit\u00e9 entre modes de transport (64 %). Le ch\u00e8que transport est \u00e9galement pl\u00e9biscit\u00e9 \u00e0 73 %.<\/p>\n Adepte de l'\u00e9co-conduite<\/strong><\/p>\n S'il n'est pas encore tout \u00e0 fait pr\u00eat \u00e0 abandonner son v\u00e9hicule personnel, le Fran\u00e7ais veut en revanche le rendre le plus propre possible et se d\u00e9clare adepte de l'\u00e9co-entretien et de l'\u00e9coconduite. Bonne nouvelle pour Movibia Groupe. Certes, cette nouvelle identit\u00e9 de Norauto refl\u00e8te sa mutation et sa volont\u00e9 d'\u00eatre force de proposition sur les solutions alternatives \u00e0 la voiture. \u00ab Mais son coeur de m\u00e9tier demeure l'entretien des v\u00e9hicules de ses 20 millions de clients \u00bb, rappelle B\u00e9n\u00e9dicte Barbry, directrice de la communication et du d\u00e9veloppement durable du groupe.<\/p>\n L'int\u00e9r\u00eat du barom\u00e8tre r\u00e9side aussi dans la partie prospective. A l'horizon 2030, les Fran\u00e7ais pensent qu'ils se d\u00e9placeront autant, voire plus, qu'aujourd'hui. Un constat en d\u00e9calage avec certains discours sur la baisse de la mobilit\u00e9 gr\u00e2ce aux nouvelles solutions de type t\u00e9l\u00e9pr\u00e9sence, t\u00e9l\u00e9travail, etc… Mais, \u00e0 une courte majorit\u00e9 (51 %), ils se voient plut\u00f4t dans des v\u00e9hicules partag\u00e9s (transports en commun, autopartage, covoiturage…) qu'individuels (46 %). \u00ab De conceptuelle, la multimodalit\u00e9 est devenue plus concr\u00e8te, observe B\u00e9n\u00e9dicte Barbry. Les Fran\u00e7ais ont besoin d'\u00eatre accompagn\u00e9s mais sont confiants dans la capacit\u00e9 des acteurs \u00e0 mettre en oeuvre des solutions transversales. \u00bb<\/strong><\/p>\n La lutte promet d'\u00eatre rude pour savoir qui, d'ici 20 ans, sera le mieux plac\u00e9 pour proposer des offres adapt\u00e9es \u00e0 tous, simples d'utilisation et \u00e0 des co\u00fbts attractifs compar\u00e9s \u00e0 l'automobile…"<\/p>\n