{"id":445,"date":"2011-04-04T14:04:37","date_gmt":"2011-04-04T14:04:37","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=445"},"modified":"2017-11-02T16:38:33","modified_gmt":"2017-11-02T16:38:33","slug":"metanote-tdf-11-transports-mobilites-introduction-a-la-pensee-complexe","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2011\/04\/metanote-tdf-11-transports-mobilites-introduction-a-la-pensee-complexe.html","title":{"rendered":"M\u00e9taNote TdF 11 – Transports & Mobilit\u00e9s, Introduction \u00e0 la pens\u00e9e complexe"},"content":{"rendered":"

Nous savons maintenant que les objectifs (Facteur 4, respect des objectifs europ\u00e9ens en mati\u00e8re de qualit\u00e9 de l\u2019air, r\u00e9duction de la congestion, r\u00e9duction d\u2019utilisation des mati\u00e8res premi\u00e8res dont les ressources \u00e9nerg\u00e9tiques)\u00a0 ne pourront \u00eatre respect\u00e9s si nous nous limitons \u00e0 l\u2019optimisation des objets. Aujourd\u2019hui nous nous pouvons plus faire l\u2019\u00e9conomie des innovations syst\u00e9miques<\/strong>.<\/p>\n

Apportons \u00e0 cette proposition, d\u00e9j\u00e0 de nombreuses fois abord\u00e9e dans ce blog (voir les M\u00e9taNotes<\/a><\/strong>), des \u00e9l\u00e9ments compl\u00e9mentaires portant sur la complexit\u00e9. En effet, dans le secteur des transports, les solutions propos\u00e9es sont,\u00a0jusqu\u2019\u00e0 pr\u00e9sent, cloisonn\u00e9es sans consid\u00e9rer les liens, les interactions, les r\u00e9troactions que ces solutions vont g\u00e9n\u00e9rer au regard du syst\u00e8me complet. Les effets rebonds sont nombreux et contreproductifs, si bien qu\u2019un progr\u00e8s permettant de r\u00e9duire la consommation unitaire d\u2019un v\u00e9hicule conduit, si rien ne change par ailleurs, \u00e0 augmenter les distances parcourues ou qu\u2019un nouveau tron\u00e7on de voirie peut g\u00e9n\u00e9rer plus de congestion.<\/p>\n

L\u2019exp\u00e9rimentation de solutions int\u00e9gr\u00e9es et syst\u00e9miques n\u2019est plus une option. Il nous faut d\u00e9sormais attaquer la complexit\u00e9 de front<\/strong>. Plusieurs notions nous aideront pour cela, venant d\u2019Edgar Morin<\/a><\/strong>, directeur \u00e9m\u00e9rite au CNRS et docteur Honoris causa <\/em>de plusieurs universit\u00e9s \u00e0 travers le monde, gr\u00e2ce \u00e0 son travail sur la complexit\u00e9 du r\u00e9el \u00e0 travers ses ouvrages\u00a0La M\u00e9thode <\/em>et Introduction \u00e0 la pens\u00e9e complexe<\/em>.<\/p>\n

<\/p>\n

\u00ab\u00a0 Qu\u2019est ce que la complexit\u00e9\u00a0? au premier abord, la complexit\u00e9 est un tissu (complexus\u00a0: ce qui est tiss\u00e9 ensemble) de constituants h\u00e9t\u00e9rog\u00e8nes ins\u00e9parablement associ\u00e9s<\/strong>\u00a0: elle pose le paradoxe de l\u2019un et du multiple. Au second abord, la complexit\u00e9 est effectivement le tissu d\u2019\u00e9v\u00e8nements, actions, r\u00e9troactions, d\u00e9terminations, al\u00e9as, qui constituent notre monde ph\u00e9nom\u00e9nal. Mais alors la complexit\u00e9 se pr\u00e9sente avec les traits inqui\u00e9tants du fouillis, de l\u2019inextricable, du d\u00e9sordre, de l\u2019ambiguit\u00e9, de l\u2019incertitude<\/strong>\u2026 D\u2019o\u00f9 la n\u00e9cessit\u00e9, pour la connaissance, de mettre de l\u2019ordre dans les ph\u00e9nom\u00e8nes en refoulant le d\u00e9sordre, d\u2019\u00e9carter l\u2019incertain, c’est-\u00e0-dire de s\u00e9lectionner les \u00e9l\u00e9ments d\u2019ordre et de certitude, de d\u00e9sambiguiser, clarifier, distinguer, hi\u00e9rarchiser\u2026 Mais de telles op\u00e9rations, n\u00e9cessaire \u00e0 l\u2019intelligibilit\u00e9, risquent de rendre aveugle si elles \u00e9liminent les autres caract\u00e8res du complexus\u00a0; et effectivement, comme je l\u2019ai indiqu\u00e9, elles nous ont rendus aveugles.[\u2026] La difficult\u00e9 de la pens\u00e9e complexe est qu\u2019elle doit affronter le fouillis (le jeu infini des inter-retroactions), la solidarit\u00e9 des ph\u00e9nom\u00e8nes entre eux, le brouillard, l\u2019incertitude, la contradiction.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Nous avons d\u2019ici 5 \u00e0 10 ans la capacit\u00e9 <\/strong>de, simultan\u00e9ment, r\u00e9duire massivement les \u00e9missions polluantes, de gaz \u00e0 effet de serre, la congestion de plusieurs dizaines de pourcent (ce qu\u2019aucune innovation technologique \u00ab\u00a0unitaire\u00a0\u00bb ne peut faire), de d\u00e9velopper des solutions \u00ab\u00a0citoyennes\u00a0\u00bb de mobilit\u00e9 performante en m\u00eame temps qu\u2019une industrie des ITS associ\u00e9e.<\/p>\n

Cette situation in\u00e9dite provient essentiellement des contraintes ext\u00e9rieures (\u00e9nergies, ressources mat\u00e9rielles, congestion, pollutions, budgets\u2026) et des opportunit\u00e9s sans pr\u00e9c\u00e9dent offertes par les TIC. Ces derni\u00e8res poss\u00e8dent la capacit\u00e9 intrins\u00e8que d\u2019adresser la complexit\u00e9 \u00e0 bas prix, de fournir une r\u00e9ponse adapt\u00e9e aux besoins de chaque individu sans surco\u00fbt marginal, de traiter l\u2019hypersp\u00e9cialisation, le sur-mesure \u00e0 des prix de grandes s\u00e9ries. Les TIC ont \u00e9galement la propri\u00e9t\u00e9 de se diffuser massivement \u00e0 grande vitesse dans toute la soci\u00e9t\u00e9 et surtout de conduire \u00e0 changer les comportements quotidiens.<\/p>\n

Nous (soci\u00e9t\u00e9) avons maintenant les capacit\u00e9s, le potentiel, de d\u00e9velopper des solutions multimodales porte \u00e0 porte de hautes qualit\u00e9s, sup\u00e9rieures aux solutions traditionnelles. Mais pour appliquer et exp\u00e9rimenter, cela implique de lever trois verrous\u00a0:<\/p>\n

    \n
  1. Mettre \u00e0 disposition de tous, toutes les donn\u00e9es publiques li\u00e9es aux mobilit\u00e9s, permettant de d\u00e9velopper des outils \u00e0 destination des citoyens, des entreprises\/familles et des collectivit\u00e9s pour optimiser l\u2019utilisation de nos ressources,<\/li>\n
  2. Mettre en mouvement les collectivit\u00e9s, innover en mati\u00e8re de management des mobilit\u00e9s pour l\u00e0 encore optimiser le syst\u00e8me complet (le territoire) en mati\u00e8re de d\u00e9placement sous contraintes (\u00e9conomiques, environnementales, sociales \u2026)<\/li>\n
  3. Etre capable d\u2019exp\u00e9rimenter simplement des syst\u00e8mes complexes dans des territoires. Il faut en effet \u00eatre capable de reproduire toutes les conditions limites d\u2019un territoire r\u00e9el.<\/li>\n<\/ol>\n

    Ces trois verrous ne sont pas optionnels, ils conditionnent l\u2019atteinte de nos objectifs (F4, qualit\u00e9 de l\u2019air\u2026). L\u2019exp\u00e9rimentation dans des territoires pose la question de l\u2019adaptabilit\u00e9 des territoires \u00e0 l\u2019exp\u00e9rimentation (voir pr\u00e9c\u00e9dente note sur le sujet). Nous allons devoir, en m\u00eame temps<\/strong>, concevoir de nouveaux syst\u00e8mes de mobilit\u00e9 que l\u2019on peut qualifier de complexes (couplage technologies automobile, TIC, \u00e9nergies, infrastructures) et les exp\u00e9rimenter dans des environnements qui le sont tout autant (territoires), avec des utilisateurs dont les comportements sont en pleine mutation. Edgar Morin les qualifie de machine non triviale<\/em>.<\/p>\n

    \u00ab\u00a0Prenons une tapisserie contemporaine. Elle comporte des fils de lin, de soie, de coton, de laine, aux couleurs vari\u00e9es. Pour conna\u00eetre cette tapisserie, il serait int\u00e9ressant de conna\u00eetre les lois et les principes concernant chacun de ces types de fil. Pourtant, la somme des connaissances sur chacun\u00a0 de ces types de fil entrant dans la tapisserie est insuffisante pour, non seulement conna\u00eetre cette r\u00e9alit\u00e9 nouvelle qu\u2019est le tissu, c’est-\u00e0-dire les qualit\u00e9s et les propri\u00e9t\u00e9s propres \u00e0 cette texture, mais, en plus, est incapable de nous aider \u00e0 conna\u00eetre sa forme et sa configuration.<\/p>\n

    Premi\u00e8re \u00e9tape de la complexit\u00e9\u00a0: nous avons des connaissances simples qui n\u2019aident pas \u00e0 conna\u00eetre les propri\u00e9t\u00e9s de l\u2019ensemble. Un constat banal qui a des cons\u00e9quences non banales\u00a0: la tapisserie est plus que la somme des fils qui la constituent. Le tout est plus que la somme des parties qui la constituent.<\/em><\/strong><\/p>\n

    Deuxi\u00e8me \u00e9tape de la complexit\u00e9\u00a0: le fait qu\u2019il y a une tapisserie fait que les qualit\u00e9s de tel ou tel type de fils ne peuvent toutes s\u2019exprimer pleinement. Elles sont inhib\u00e9es ou virtualis\u00e9es. Le tout est alors moins que la somme des parties<\/em>.<\/strong><\/p>\n

    Troisi\u00e8me \u00e9tape\u00a0: cela pr\u00e9sente des difficult\u00e9s pour notre entendement et notre structure mentale. Le tout est \u00e0 la fois plus et moins que la somme des parties<\/em>.<\/p>\n

    [\u2026] La complexit\u00e9 appara\u00eet dans cet \u00e9nonc\u00e9\u00a0: on produit des choses et l\u2019on s\u2019auto-produit en m\u00eame temps\u00a0; le producteur lui-m\u00eame est son propre produit.<\/p>\n

    [\u2026] La soci\u00e9t\u00e9 (mais un territoire de vie \u00e9galement) est produite par les interactions entre les individus qui la constituent<\/strong>. La Soci\u00e9t\u00e9 elle-m\u00eame, comme un tout organis\u00e9 et organisateur, r\u00e9troagit pour produire les individus par l\u2019\u00e9ducation, le langage, l\u2019\u00e9cole. Ainsi les individus, dans leurs interactions, produisent la soci\u00e9t\u00e9, laquelle produit les individus qui la produisent<\/strong>. Cela se fait dans un circuit spiral \u00e0 travers l\u2019\u00e9volution historique. Cette compr\u00e9hension de la complexit\u00e9 n\u00e9cessite un changement assez profond de nos structures mentales. Le risque, si ce changement de structures mentales ne se produit pas, serait d\u2019aller vers une pure confusion ou le refus des probl\u00e8mes. Il n\u2019y a pas d\u2019un cot\u00e9 l\u2019individu, de l\u2019autre la soci\u00e9t\u00e9, d\u2019un cot\u00e9 l\u2019esp\u00e8ce, de l\u2019autres les individus, d\u2019un cot\u00e9 l\u2019entreprise avec son diagramme, son programme de production, ses \u00e9tudes de march\u00e9, de l\u2019autre ses probl\u00e8mes de relation humaines, de personnel, de relations publiques. Les deux processus sont ins\u00e9parables et interd\u00e9pendants.<\/p>\n

    [\u2026] Les \u00eatres humains, la soci\u00e9t\u00e9, l\u2019entreprise, sont des machines non triviales<\/strong>\u00a0: est triviale une machine dont, si vous connaissez tous les inputs, vous connaissez tous les outputs\u00a0; vous pouvez pr\u00e9dire le comportement d\u00e8s que vous savez tout ce qui entre dans la machine. [\u2026] Nos soci\u00e9t\u00e9s sont des machines non triviales dans le sens, aussi, o\u00f9 elles connaissent sans cesse des crises politiques, \u00e9conomiques et sociales. Toute crise est un accroissement d\u2019incertitude. La pr\u00e9dictivit\u00e9 diminue. Les d\u00e9sordres deviennent mena\u00e7ants. Les antagonistes inhibent les compl\u00e9mentarit\u00e9s, les conflictualit\u00e9s virtuelles s\u2019actualisent. Les r\u00e9gulations d\u00e9faillent ou se brisent. Il faut abandonner les programmes, il faut inventer des strat\u00e9gies pour sortir de la crise. Il faut souvent abandonner les solutions qui rem\u00e9diaient aux anciennes crises et \u00e9laborer des solutions nouvelles. [\u2026] ce que la pens\u00e9e complexe peut faire, c\u2019est donner \u00e0 chacun un m\u00e9mento, un pense b\u00eate, qui rappelle\u00a0: \u00ab\u00a0n\u2019oublie pas que la r\u00e9alit\u00e9 est changeante, n\u2019oublie pas que du nouveau peut surgir et de toute fa\u00e7on va surgir\u00a0\u00bb.<\/p>\n

    En r\u00e9sumant, l\u2019arriv\u00e9e des TIC nous permet de g\u00e9rer la complexit\u00e9 des syst\u00e8mes de mobilit\u00e9 en rendant accessible \u00e9conomiquement une hypersp\u00e9cialisation des besoins de chaque individu. J\u2019appelle cette capacit\u00e9 \u00ab\u00a0la simplexit\u00e9 low cost pour tous\u00a0\u00bb. Et cela nous permet alors de \u00ab\u00a0plonger\u00a0\u00bb ces syst\u00e8mes de mobilit\u00e9 dans un environnement encore plus complexe, car non mod\u00e9lisable, foisonnant de boucles r\u00e9troactives, le territoire r\u00e9el avec ces citoyens, machines non triviales. Seules des exp\u00e9rimentations dans des laboratoires de vie r\u00e9els nous permettront de conserver toutes ces boucles r\u00e9troactives, ce fouillis, reproduisant les bonnes conditions aux limites. Les principales innovations vont alors porter sur nos capacit\u00e9s \u00e0 mettre en situation les territoires pour devenir des living labs (voir ici<\/a><\/strong>)<\/em>, \u00e0 d\u00e9finir ensemble des strat\u00e9gies, qui par nature, doivent nous pr\u00e9parer \u00e0 l\u2019inattendu, aux innovations (les vraies, celles qui changent le cours des choses quand elles arrivent), aux cygnes noirs (voir ici<\/a><\/strong>, \u00e9v\u00e8nement principal impr\u00e9visible qui change tout).<\/p>\n

    \u00ab\u00a0La notion de strat\u00e9gie s\u2019oppose \u00e0 celle de programme. Un programme, c\u2019est une s\u00e9quence d\u2019actions pr\u00e9d\u00e9termin\u00e9es qui doit fonctionner dans des circonstances qui en permettent l\u2019accomplissement. Si les circonstances ext\u00e9rieures ne sont pas favorables, le programme s\u2019arr\u00eate ou \u00e9choue.[\u2026] La strat\u00e9gie, elle, se pr\u00e9pare d\u00e8s le d\u00e9but, s\u2019il y a du nouveau de l\u2019inattendu, \u00e0 l\u2019int\u00e9grer pour modifier ou enrichir son action<\/strong>. [\u2026] Une strat\u00e9gie se d\u00e9termine en tenant compte d\u2019une situation al\u00e9atoire, d\u2019\u00e9l\u00e9ments adverses, voire d\u2019adversaires, et elle est amen\u00e9e \u00e0 se modifier en fonction des informations fournies en cours de route, elle peut avoir une tr\u00e8s grand souplesse. Mais une strat\u00e9gie, pour \u00eatre men\u00e9e par une organisation, n\u00e9cessite alors que l\u2019organisation ne soit pas con\u00e7ue pour ob\u00e9ir \u00e0 de la programmation, mais puisse traiter des \u00e9l\u00e9ments capables de contribuer \u00e0 l\u2019\u00e9laboration et au d\u00e9veloppement de la strat\u00e9gie<\/strong>.[\u2026] Toute les instructions qui vont en cas de panne exiger l\u2019arr\u00eat imm\u00e9diat du secteur ou de la machine sont contre-efficientes. Il faut laisser une part d\u2019initiative \u00e0 chaque \u00e9chelon et \u00e0 chaque individu. [\u2026] Il y a donc une ambigu\u00eft\u00e9 de lutte, de r\u00e9sistance, de collaboration, d\u2019antagonisme et de compl\u00e9mentarit\u00e9 n\u00e9cessaire \u00e0 la complexit\u00e9 organisationnelle.[\u2026] La solidarit\u00e9 v\u00e9cue est la seule chose qui permette l\u2019accroissement de complexit\u00e9. Finalement, les r\u00e9seaux informels, les r\u00e9sistances collaboratrices, les autonomes, les d\u00e9sordres sont des ingr\u00e9dients n\u00e9cessaires \u00e0 la vitalit\u00e9 des entreprises<\/strong>.\u00a0\u00bb<\/p>\n

    Ces strat\u00e9gies pourraient permettre de d\u00e9velopper des syst\u00e8mes de mobilit\u00e9\u00a0et leur exp\u00e9rimentation : plus robustes aux crises \u00e0 venir que l\u2019on ne conna\u00eet pas (en intensit\u00e9, en planning), plus adaptables aux conditions locales, avec moins d\u2019\u00e9nergie, moins de ressources physiques et financi\u00e8res. Cela passe par accro\u00eetre la solidarit\u00e9 entre les membres mais \u00e9galement les r\u00e9seaux informels, les collaborations, finalement accepter que l\u2019on ne ma\u00eetrise pas seul l\u2019ensemble des \u00e9l\u00e9ments, que l\u2019on doit accro\u00eetre le d\u00e9sordre, que l\u2019on a plus \u00e0 gagner qu\u2019\u00e0 perdre \u00e0 communiquer des \u00e9l\u00e9ments jug\u00e9s strat\u00e9giques. Les solutions de mobilit\u00e9 de demain passe donc \u00e9galement par \u00ab\u00a0l\u2019int\u00e9rieur de l\u2019entreprise\u00a0\u00bb, l\u00e0 o\u00f9 se d\u00e9cident les m\u00e9thodes de travail, les types de partenariats, les mod\u00e8les \u00e9conomiques\u00a0pertinents.<\/p>\n

    \u00ab\u00a0Nous sommes toujours dans la pr\u00e9histoire de l\u2019esprit humain. Seule la pens\u00e9e complexe nous permettrait de civiliser notre connaissance.\u00a0\u00bb<\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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