{"id":138,"date":"2013-08-26T18:54:26","date_gmt":"2013-08-26T18:54:26","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=138"},"modified":"2015-07-21T16:35:39","modified_gmt":"2015-07-21T16:35:39","slug":"google-mobility-in-the-race-to-get-you-around-cities-with-a-smartphone-and-a-credit-card","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2013\/08\/google-mobility-in-the-race-to-get-you-around-cities-with-a-smartphone-and-a-credit-card.html","title":{"rendered":"Google Mobility : In the race to get you around cities with a smartphone and a credit-card"},"content":{"rendered":"

La voiture autonome, ce n'est pas pour demain. Trop compliqu\u00e9, trop cher. Trop de probl\u00e8me juridique \u00e0 r\u00e9gler. Et puis pourquoi faire ? L'automobile est d\u00e9j\u00e0, en soi, un objet complexe, pourquoi vouloir augmenter encore le niveau de complexit\u00e9 (lire Qui est pr\u00eat pour augmenter le niveau de complexit\u00e9 ?<\/a><\/strong>) ? Pour quels b\u00e9n\u00e9fices et surtout, pour qui ? Automatis\u00e9e, oui, Autonome, non. Tel pourrait \u00eatre le r\u00e9sum\u00e9 de la bataille qui s'engage d\u00e8s aujourd'hui. Un sc\u00e9nario fiction avait \u00e9t\u00e9 r\u00e9dig\u00e9 en juillet 2011. Appel\u00e9 Google Mobility Service<\/a><\/strong>, il est en train de se r\u00e9aliser, d\u00e8s aujourd'hui.<\/p>\n

Pour Daimler, le lancement de sa classe S montre clairement la voie. L'automatisation du v\u00e9hicule n'est pas une option. C'est un imp\u00e9ratif comp\u00e9titif. La classe S poss\u00e8de de nombreuses fonctions d'automatisation (lire Et si c'\u00e9tait d\u00e9j\u00e0 cybercar ?<\/a><\/strong>). Ces technologies vont progressivement \u00e9quiper de plus en plus de v\u00e9hicules par un m\u00e9canisme classique de r\u00e9duction des co\u00fbts par des effets sur les volumes. Comme nous l'avons vu, ces techniques d'assistance vont participer \u00e0 la cr\u00e9ation d'une nouvelle perception de l'automobile et du territoire (lire M\u00e9taNote 17 la r\u00e9volution num\u00e9rique et la fin de l'automobile<\/a><\/strong>). Progressivement, l'automatisation sera accept\u00e9e puis recherch\u00e9e. Ne pas l'avoir sera impensable. Mais le passage de l'automatisation \u00e0 la robotisation est bien un saut discret au sens math\u00e9matique. Pour le moment, aucun constructeur n'a d'int\u00e9r\u00eat \u00e0 robotiser un v\u00e9hicule. Le conducteur doit rester, pour garder la propri\u00e9t\u00e9 de l'objet. <\/p>\n

<\/p>\n

La robotisation change totalement les usages. Plusieurs articles d\u00e9crivent les services possibles avec des robots mobiles (lire Nos syst\u00e8mes de transport et la r\u00e9volution num\u00e9rique<\/a><\/strong>, le choc \u00e0 venir<\/a><\/strong>, Tout va plus vite que pr\u00e9vu<\/a><\/strong>). Les voitures autonomes sont le prolongement th\u00e9orique des services de mobilit\u00e9s actuels (lire l'iMaaS<\/a><\/strong>). La possession, au sens actuel, d'un tel robot n'aura aucun sens. Qui a int\u00e9r\u00eat \u00e0 avoir des robots ? Potentiellement les citoyens, si le service rendu est sup\u00e9rieur; les collectivit\u00e9s, si les performances \u00e9conomiques, \u00e9nerg\u00e9tiques et environnementales sont sup\u00e9rieures; et les op\u00e9rateurs des cybercars car ils seront en contact avec les clients (lire le livre Driverless Cars<\/a><\/strong> par Chunka Mui)<\/p>\n

Google et les services de mobilit\u00e9s<\/strong><\/p>\n

En un mois, Google a achet\u00e9 Waze<\/strong> (lire Une innovation majeure dans le domaine des transports<\/a><\/strong>), commence d\u00e9j\u00e0 \u00e0 l'afficher sur Google Map. Le crowdsourcing des mobilit\u00e9s existe et fonctionne. Que donnera-t-il quand les Google Glass produieront leurs datas ? (lire Les Google Glass, les Google Cars et l'Alliance<\/a><\/strong>). Puis Google a apport\u00e9 un soutien financier \u00e0 Uber<\/a><\/strong> par le biais de Google Venture \u00e0 hauteur de 258 millions de $. Rappelons ici qu'Uber est un service de transport avec chauffeur. Enfin, un journal allemand r\u00e9v\u00e8le que Google m\u00e8ne des travaux<\/a><\/strong> avec IBM<\/strong>, Continental<\/strong> (un des principaux \u00e9quipementiers au monde) et Magna<\/a><\/strong> (autre \u00e9quipementier capable de concevoir \u00e9galement des v\u00e9hicules). Est ce que Google a int\u00e9r\u00eat \u00e0 concevoir une voiture automatis\u00e9e ? Non, les constructeurs feront mieux. Autonome ? <\/p>\n

L\u2019innovation principale ne viendra pas du robot mais du logiciel d\u2019optimisation de la cohorte de robot sur un territoire \u00e9tendu<\/strong>. Le robot roulant, hybride entre le transport public-priv\u00e9-collectif-individuel, sera configurable en fonction des villes, des pays, des infrastructures, des besoins : 2 \u00e0 20 places, les cl\u00e9s de r\u00e9partition (nombre de v\u00e9hicule \u00e0 2 places, \u00e0 4 places\u2026) seront-elles aussi fonction des pratiques de mobilit\u00e9, apprises en permanence par les robots eux-m\u00eames qui remonteront toutes les donn\u00e9es. Ce ne sera plus une automobile, ce sera une plateforme servicielle partag\u00e9e couplant tous les modes de transports.<\/p>\n

Google est simplement en train d'indexer le monde physique<\/strong><\/p>\n

Apr\u00e8s avoir index\u00e9 le web pour permettre une recherche et le d\u00e9veloppement d'outils comme la traduction ou la publicit\u00e9, Alexis Madrigal nous explique dans cet article<\/strong> <\/a>que Google indexe le monde physique. En utilisant les v\u00e9hicules Street view et les images qui sont g\u00e9n\u00e9r\u00e9es, Google extrait<\/strong><\/a> les panneaux de signalisation, les informations pour les r\u00e9-int\u00e9grer dans les "cartes". Le monde physique va \u00eatre "interp\u00e9n\u00e9tr\u00e9" par l'information (Ajouter \u00e0 cela les Google glass<\/strong><\/a> …). La complexit\u00e9 du monde est donc stock\u00e9, r\u00e9pertori\u00e9 pour \u00eatre g\u00e9r\u00e9 par une prochaine g\u00e9n\u00e9ration de robot. La place centrale occup\u00e9e par les cartes est actuellement r\u00e9v\u00e9l\u00e9e par les combats que se livrent les g\u00e9ants num\u00e9riques : Apple, Google et Amazon.<\/p>\n

En parall\u00e8le, Google acc\u00e8de \u00e9galement aux usages r\u00e9els des objets (ce qu'aucun constructeur n'est capable de faire \u00e0 grande \u00e9chelle aujourd'hui). Utilisant les millions de smartphone \u00e9quip\u00e9 de syst\u00e8me Android, et Waze, les flux sont appris, les trafics deviennent pr\u00e9dictifs<\/strong><\/a>, comme le montre aussi cet exemple<\/strong> <\/a>pour des v\u00e9los.<\/p>\n

La strat\u00e9gie "indexation du monde physique" se structure en 3 \u00e9tapes :<\/strong><\/p>\n

    \n
  1. Connaissance du contexte, de l'environnement, des territoires<\/strong> <\/a>: Google map, Street view, Google glass, Waze<\/li>\n
  2. Connaissance des usages r\u00e9els, des clients : Google trafic, Google glass<\/li>\n
  3. Mise en forme des besoins pour d\u00e9velopper des robots : Google car<\/li>\n<\/ol>\n

    La 3\u00e8me \u00e9tape peut alors se d\u00e9ployer en s'appuyant sur une connaissance des r\u00e9seaux routiers, des infrastructures et des usages r\u00e9els. Les services de mobilit\u00e9 r\u00e9alis\u00e9s avec ces objets roulants sont le prolongement des services de covoiturage, autopartage, libre service actuels. Mais la connaissance \u00e9tendue des besoins et des territoires permettra d'optimiser massivement ces flux, de mieux g\u00e9rer les ressources rares (\u00e9nergies, mati\u00e8res et infrastructures).<\/p>\n

    Les cybercars pourront \u00e0 leur tour produire de nouvelles donn\u00e9es permettant de mettre \u00e0 jour les connaissances sur les territoires et les usages. Une courbe d'apprentissage placera alors ces acteurs industriels dans une situation in\u00e9dite. Et si Google d\u00e9veloppait les cybercars pour indexer le monde, la r\u00e9serve de mobilit\u00e9 cr\u00e9\u00e9e \u00e9tant un co-produit ?<\/strong><\/p>\n

    "In the race to get you around cities with only a smartphone and a saved credit-card number, the major players now have all the fuel they need \u2014 with one having the most."<\/strong><\/p>\n

     <\/p>\n

     <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

    La voiture autonome, ce n'est pas pour demain. Trop compliqu\u00e9, trop cher. Trop de probl\u00e8me…<\/p>\n","protected":false},"author":7,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[],"tags":[46,47,49,50,51,52,53,56,63,69,71,72,98,108,109,111,128,174,209],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/138"}],"collection":[{"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/7"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=138"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/138\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":3596,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/138\/revisions\/3596"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=138"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=138"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=138"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}