{"id":126,"date":"2013-10-21T10:00:10","date_gmt":"2013-10-21T10:00:10","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=126"},"modified":"2017-10-29T10:01:02","modified_gmt":"2017-10-29T10:01:02","slug":"metanote-18-pour-une-ontologie-de-la-demandes-de-transport","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2013\/10\/metanote-18-pour-une-ontologie-de-la-demandes-de-transport.html","title":{"rendered":"M\u00e9taNote 18 – Pour une ontologie de la demande(s) de transport"},"content":{"rendered":"

Les offres de transport se comprennent facilement, ce sont des moyens mis en \u0153uvre pour se d\u00e9placer. Il y a des industries qui con\u00e7oivent, industrialisent des v\u00e9hicules, d’autres les op\u00e8rent, d’autres assurent le d\u00e9ploiement conjoint des infrastructures de distribution d’\u00e9nergie (carburant), d’autres des infrastructures pour les faire circuler (routes), pour les stocker (parking), d’autres enfin mettent en \u0153uvre des solutions pour pr\u00e9lever des taxes visant \u00e0 financer partiellement le syst\u00e8me. Il n’y a pas besoin d’expliciter longuement, tout ceci se comprend. Nous avons d\u00e9ploy\u00e9 \u00e0 la fois les industries et les concepts pour en parler.<\/p>\n

Aujourd’hui, les experts, mais surtout les \u00ab\u00a0non experts\u00a0\u00bb, constatent et d\u00e9clarent que le \u00ab\u00a0toujours plus d’offres\u00a0\u00bb ne permet pas de r\u00e9pondre aux cons\u00e9quences g\u00e9n\u00e9r\u00e9es par ces m\u00eames offres. Cette fuite en avant des offres n’est pas tenable. Tout le monde le sait. Tout le monde le vit. Tout le monde le ressent.<\/p>\n

Ni les finances publiques, ni les finances priv\u00e9es, ni les progr\u00e8s technologiques, ne permettent de produire un discours cr\u00e9dible et souhaitable d’une mobilit\u00e9 \u00e0 venir performante, citoyenne, \u00e9quilibr\u00e9e. Il est\u00a0 alors question de faire \u00e9voluer la \u00ab\u00a0demande\u00a0\u00bb, de \u00ab\u00a0modifier\u00a0\u00bb les comportements, soit par une communication engageante, soit par des incitatifs (r\u00e9compenses), soit par de nouvelles taxes (contraintes). Et l\u00e0, constatons que nous manquons cruellement d’ontologie <\/a>pour \u00e9changer, partager, d\u00e9battre, et donc construire les solutions \u00e0 mettre en \u0153uvre du c\u00f4t\u00e9 de la \u00ab\u00a0demande\u00a0\u00bb, dans toutes les dimensions\u00a0: technique, politique, sociale, mais aussi syst\u00e9mique.<\/strong><\/p>\n

\u00ab\u00a0La demande\u00a0\u00bb ne s’industrialise pas, elle n’est pas unique, elle r\u00e9agit de multiples fa\u00e7ons \u00e0 des contraintes, des r\u00e9compenses, des incitatifs, des sollicitations, des produits, des services. Elle n’est pas pr\u00e9visible, elle n’est pas rationnelle, elle n’est pas mod\u00e9lisable. Et en plus, quasiment personne ne \u00ab\u00a0la\u00a0\u00bb conna\u00eet. Elle n\u2019a pas de repr\u00e9sentant, pas de lobby pour la repr\u00e9senter dans sa globalit\u00e9. Et pourtant elle a toujours \u00e9t\u00e9 strat\u00e9gique.<\/p>\n

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