{"id":124,"date":"2013-11-04T15:58:30","date_gmt":"2013-11-04T15:58:30","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=124"},"modified":"2015-07-21T16:35:38","modified_gmt":"2015-07-21T16:35:38","slug":"de-lhyperempire-a-lhyperdemocratie","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2013\/11\/de-lhyperempire-a-lhyperdemocratie.html","title":{"rendered":"De l’hyperempire \u00e0 l’hyperd\u00e9mocratie"},"content":{"rendered":"\n

Vous pouvez critiquer les technologies num\u00e9riques. Elles consomment \u00e9nergies, mati\u00e8res premi\u00e8res, sont \u00e0 la mode, donc \u00ab p\u00e9rissables \u00bb. Elles peuvent nous isoler, nous surveiller, et finalement r\u00e9duire notre capacit\u00e9 \u00e0 \u00ab faire soci\u00e9t\u00e9 \u00bb. Pour certains, il est encore question de savoir elles sont \u00ab bien ou mal \u00bb. Comme si quelqu'un pouvait faire machine arri\u00e8re, remettre le dentifrice dans le tube. Elles \u00e9taient parmi nous, elles sont d\u00e9sormais en nous. <\/p>\n

Elles forgent notre perception du monde (lire la M\u00e9taNote N\u00b017 La r\u00e9volution num\u00e9rique<\/a>)<\/strong>. Elles sont d'une puissance in\u00e9dite dans l'histoire de l'humanit\u00e9, pour le meilleur et pour le pire. Il s'agit maintenant de les utiliser du mieux possible, d'exploiter leurs multiples capacit\u00e9s pour mieux comprendre nos probl\u00e8mes complexes, pour augmenter notre cr\u00e9ativit\u00e9, pour inventer de nouvelles formes d\u2019intelligence collective. Ce n'est pas un hasard si Code For America<\/a><\/em><\/strong> travaille pour d\u00e9velopper un \u00e9cosyst\u00e8me pour stimuler les innovations civiques, ou plus pr\u00e8s, qu'une coop\u00e9rative int\u00e9grale<\/em> \u00e0 Toulouse<\/a><\/strong> \u00e9tudie des technologies de partage et de paiement num\u00e9riques pour mieux \u00e9changer toutes nos richesses (lire l'articlen Quelles sont vos vraies richesses ?<\/a><\/strong>).<\/p>\n

DATA+CURATION+STORYTELLING<\/strong><\/p>\n

Maintenant qu'elles sont massivement utilis\u00e9es et distribu\u00e9es, ces techniques engendrent de nouveaux m\u00e9tiers, de nouveaux concepts, de nouvelles repr\u00e9sentations du monde et de nous-m\u00eames (Lire l'article sur le livre l'\u00eatre et l'\u00e9cran<\/a><\/strong>). L'orateur avait la capacit\u00e9 de d\u00e9crire des situations, d'engager, de faire comprendre. Puis l'\u00e9crivain, et notamment le romancier, r\u00e9ussit \u00e0 partager des histoires, des univers entiers, et donc des concepts, des th\u00e9ories et des id\u00e9ologies. Aujourd'hui, de nouveaux m\u00e9tiers s'exp\u00e9rimentent, et bien s\u00fbr nous manquons de mot pour en parler. S'appuyant sur la data-visualisation, la gamification<\/a><\/strong>, la curation<\/strong> <\/a>de connaissances, et le storytelling<\/a><\/strong>, des pionniers jettent les bases d'une nouvelle forme de narration <\/a><\/em><\/strong>qu'ils testent et d\u00e9veloppent en m\u00eame temps. Ces m\u00e9ta-techniques permettent de rendre compte de probl\u00e8mes complexes \u00e0 des collectifs, de les mettre en forme, de les partager, de mieux en parler ensemble, et surtout, elles engendrent intrins\u00e8quement le passage \u00e0 l\u2019action.  <\/p>\n

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Il s'agit des bases n\u00e9cessaires pour innover v\u00e9ritablement, pour imaginer ce qui n'existe pas. Pour f\u00e9d\u00e9rer des collectifs dans la cr\u00e9ation et non plus dans la r\u00e9action \u00e0 des probl\u00e8mes.<\/p>\n