{"id":118,"date":"2013-11-13T09:57:00","date_gmt":"2013-11-13T09:57:00","guid":{"rendered":"http:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/?p=118"},"modified":"2015-07-21T16:35:37","modified_gmt":"2015-07-21T16:35:37","slug":"changer-de-mode-de-transport-doit-etre-une-consequence-et-non-un-objectif","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/transportsdufutur.ademe.fr\/2013\/11\/changer-de-mode-de-transport-doit-etre-une-consequence-et-non-un-objectif.html","title":{"rendered":"Changer de mode de transport doit \u00eatre une cons\u00e9quence et non un objectif"},"content":{"rendered":"\n

Chaque jour en France environ 175 millions de d\u00e9placement ont lieu. Tous les modes sont utilis\u00e9s. Ces d\u00e9placements r\u00e9sultent d'une organisation des diff\u00e9rents "collectifs" impliqu\u00e9s : m\u00e9nages, entreprises, territoires, … Pour chaque d\u00e9placement, le choix du mode de transport est le fruit d'une r\u00e9flexion et\/ou de multiples contraintes et\/ou d'offres et\/ou de ressources (mat\u00e9rielles, intellectuelles, …). Tout ceci est tiss\u00e9 ensemble. Nous (soci\u00e9t\u00e9) avons tr\u00e8s peu d'\u00e9l\u00e9ments pour comprendre ces liens, ce tissage (lire la M\u00e9taNote N\u00b018 Pour une ontologie de la demande<\/strong><\/a>). <\/p>\n

Changer de mode de transport appara\u00eet d\u00e8s lors comme quasi-impossible, ce qui s'observe dans les quelques donn\u00e9es obtenues via les enqu\u00eates. Les citoyens n'int\u00e8grent pas dans leurs pratiques quotidiennes de nouvelles formes de mobilit\u00e9 parce qu'ils recoivent des informations leur demandant de faire autrement. Ceci n'op\u00e8re qu'\u00e0 la marge. Les pratiques de mobilit\u00e9 changent quand il appara\u00eet possible d'exp\u00e9rimenter de nouvelles organisations de ses activit\u00e9s (personnelles et\/ou professionnelles) ouvrant de nouvelles possibilit\u00e9s en mati\u00e8re de mobilit\u00e9. Le projet BMA (Bretagne Mobilit\u00e9 Augment\u00e9e) a d\u00e9velopp\u00e9 un dispositif et des m\u00e9thodes permettant non pas de changer les comportements mais de permettre aux collectifs de comprendre l'int\u00e9r\u00eat qu'ils ont \u00e0 faire autrement, \u00e0 choisir eux m\u00eames les \u00e9tapes et les solutions, et \u00e0 conserver dans le temps ces nouvelles pratiques. Concr\u00e8tement (lire l'article sur le blog du projet BMA<\/a><\/strong>):<\/p>\n

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"Avant la mise en service d\u2019un nouveau dispositif (un produit, un service de mobilit\u00e9, une technologie), l\u2019\u00e9valuation a priori<\/em> de l\u2019intention d\u2019usage permet de s\u2019assurer que l\u2019utilisateur accepte et\/ou utilisera la solution, avec les comportements appropri\u00e9s. Ces derniers sont ceux que les concepteurs ont imagin\u00e9s, avec leur ensemble de contraintes et d\u2019habitudes \u00e0 adopter ; par exemple, l\u2019usage d\u2019un espace de co-working suppose le respect de certaines r\u00e8gles de confidentialit\u00e9, de biens\u00e9ance, de collaboration\u2026 Mesurer les d\u00e9terminants de l\u2019intention qu\u2019ont les usagers d\u2019utiliser une solution, permet \u00e9galement tr\u00e8s directement d\u2019identifier des leviers pour inciter, communiquer, renforcer son usage, \u00e0 grande \u00e9chelle.<\/p>\n

3 temps, 3 mesures : avant, pendant, apr\u00e8s l\u2019usage<\/h2>\n

\"Schema<\/p>\n

Sch\u00e9matisation du continuum acceptabilit\u00e9-acceptation-appropriation. La ligne rouge discontinue symbolise l'introduction de la nouvelles solution de mobilit\u00e9.<\/p>\n

Avant l\u2019usage : l\u2019acceptabilit\u00e9<\/h3>\n

L\u2019usage d\u2019une solution de mobilit\u00e9 peut \u00eatre \u00e9tudi\u00e9 par la prise en compte de son acceptabilit\u00e9 a priori,<\/em>c\u2019est-\u00e0-dire avant que la personne n\u2019ait eu la possibilit\u00e9 de manipuler le dispositif. L\u2019acceptabilit\u00e9 porte sur la repr\u00e9sentation subjective de l\u2019usage de la solution. Les dimensions pertinentes \u00e0 prendre en compte sont :<\/p>\n