Accueil DS5, ultra low cost et Toyota Fun Vii (future mobility drive)

DS5, ultra low cost et Toyota Fun Vii (future mobility drive)

par Gabriel Plassat

Alors que Citroën lance sa DS5, Renault annonce le développement de véhicule dit "ultra low cost" et Toyota présente sa vision 20XX avec Fun Vii. Ces 3 approches confirment les tendances majeures identifiées il y a maintenant plus de 3 ans. Une scission majeure s'opère entre :

  • la voiture vêtement de mode, au renouvellement accéléré, ici la DS5. Cette voiture porte les concepts d'un objet de mode, "le luxe à la française". L'article indique néanmoins le besoin d'associer à l'objet des services à la hauteur, pour proposer d'entrer dans un Univers,
  • l'objet fonctionnel portant le nom d'ultra low cost. Renault après le succès de Dacia poursuit dans le coeur de métier d'un constructeur, répondre à l'évolution de tous les besoins. Ici, répondre au plus près des besoins fonctionnels, réduire les prestations optionnelles et accessoires. Dans ce cas, peu d'élément sur des services associés… Et pourtant, pourrait-on y réfléchir un instant ?

Enfin Toyota présente sa vision de l'avenir : le cybercar totalement connecté à notre environnement, nos réseaux, à l'énergie et aux infrastructures, mélangeant le vituel et le réel, utilisant des technologies permettant d'apporter au monde physique la plasticité du numérique. L'objet devient modulable, adaptable, configurable au dernier moment, gérable à distance. Cet objet pourrait s'acheter comme aujourd'hui ou s'intégrer totalement dans des services en étant acheté par des exploitants. Cette versatilité est une force dans un avenir inconnu.

Et si les véhicules Ultra Low Cost de Renault étaient un composant d'un système de mobilité repensé, ouvrant des opportunités inédites. Apple mène conjointement le hard (objet fonctionnel), le soft (les outils serviciels) et le contenu (l'expérience client). Le consommateur entrerait dans un Univers de mobilité utilisant majoritairement des objets fonctionnels portés par des services à haute valeur ajoutée. Ces services seront forcément localisés en France à la différence des objets.

Par exemple, Car2Go utilise des smarts thermiques (légèrement adaptés pour une exploitation servicielle), négocie des infrastructures clés (les parking) avec les collectivités, utilise les TIC et propose ainsi une expérience.

Tout reste à inventer au croisement de l'ultra low cost, des services de mobilité et du cybercar… Le luxe à la française pourrait être l'industrialisation de services de mobilité performants, exploitant un garage virtuel de véhicules réels, dont la plupart serait simple & fontionnel, certains ultra low cost, configurables aux besoins, adaptables à chaque situation.

1 commentaire

options binaires 22 août 2012 - 12 h 39 min

La voiture que vous appelez « vetement de mode », reflete finalement le statut social de son proprietaire. La crise economique actuelle ne laisse guere le choix a certains qui se trouvent dans l’obligation de reajuster leur standing a un niveau plus « populaire ».

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